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Les rêves écrits

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Fics-Anor

Description :

Le réel et l'imaginaire ne sont-ils pas étroitement liés ?

Écrire des rêves, des visions, parce qu'ils m'inspirent.
C'est déstructuré car écrit au fil de l'imagination, ça a une fin ou non, un sens ou pas. On ne peut pas tricher avec car ça nous poursuit, parfois plus qu'on ne voudrait bien l'avouer...

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2 articles taggés Amour

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Test ADN = Positif #1

 
bipTEST ADN = POSITIFbip
bipCONTACTER IMMÉDIATEMENT LE CENTRE DE SOINS LE PLUS PROCHEbip


Je te vois tenant le moniteur dans tes mains. Tu le regarde avec de grands yeux, tu ne semble pas y croire. Depuis combien de temps était-tu infecté ? Je regarde tes mains resserrant leur emprise sur l'appareil, et tout ton corps qui se crispe. Je lève mes yeux en essayant d'apercevoir les tiens, mais ils sont fermés et je ne vois que les larmes qui en coulent.
Je te vois souffrir, et ça me fait mal. J'essaie de trouver les mots, de te dire que c'est faux, que cet appareil stupide se trompe, qu'il est impossible que tout soit brisé en un instant. J'essaie, et je n'y arrive pas. Je me rends compte que mes joues sont anormalement chaudes et piquantes. Ah oui, c'est le sel de mes larmes qui me brûle la peau.

Je te regarde à nouveau, et cette fois je vois ton regard humide. Tu me regardes et me demande :

" - Pourquoi pleures-tu ? "

Je pleures parce que je vais te perdre, et que tout sera fini avant même que tout n'ai commencé. Je pleures parce que cette perspective me fait peur. Alors je te réponds :

" - Je pleures parce que j'ai peur de te perdre, parce que je sais que désormais il ne nous reste plus d'espoir et parce que je... je... "

Les mots me déchirent le larynx, et meurent finalement dans ma gorge. Alors je me tais. Tu vas mourir, c'est sans issue. Tu dépérira lentement et je ne pourrais qu'être le témoin de ta déchéance. Le virus te rongera la chair, tarira tes veines et te briseras les os. Puis tout finira par une lente asphyxie, car tes poumons déchirés ne te permettront plus de respirer. Pas de remède, pas de miracle. Ce virus est la onzième plaie d'Égypte.

Tu prends mon visage dans tes mains, tes mains si chaudes, si douces. Tu essuies mes larmes avec tes doigts, puis tu embrasses mon front. Tu me chuchote que ce n'est pas grave, que tout ira bien. Puis je te regardes dans les yeux.

" - Tu sais que c'est faux.
- Oui. Mais je mourrais heureux...
- Ne dit pas ça ! Tu ne dois pas mourir, tu ne peux pas ! "

Je t'aime. C'est la seule certitude qu'il me reste. Mais c'est le plus important. Nous irons au centre de soins, nous essaierons de retarder l'échéance.

Que tu vives, ne serais-ce qu'une minute de plus.
Tags : histoires, Amour, drame, maladie
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#Posté le lundi 13 décembre 2010 14:28

Modifié le samedi 14 avril 2012 17:18

Test ADN = Positif #2

Le médecin consultant te regarde. Nous sommes au centre de soins, comme des dizaines d'autres individus infectés. Des loques humaines, et j'ai peur de penser que tu leur ressemble.
Le bureau en face duquel nous sommes assis est très sobre. Tout les documents étaient soigneusement rangés dans des étagères de métal, qui ne faisaient que mettre en valeur la pâleur des murs. Cet endroit me fait penser à une clinique animale - et à un abattoir. Je voyais bien que tu étais attentif mais en même temps tu étais ailleurs. Le médecin prit la parole et te sorti brutalement de ton monde :
"- Excusez-moi de vous poser cette question, mais quel âge avez vous ?
- Seize ans, dit-tu d'une voix vide.
- Depuis quand êtes-vous infecté ?
- Une semaine... deux maximum.
- Je vois...
L'homme réfléchissait en fronçant les sourcils. Il semblait être pris dans un dilemme et peser le pour et le contre. Toi, tu ne le regardais pas, tu regardais le sol sans le voir. Je me demandai à quoi tu pensais. A quoi peut-on penser quand on est infecté ? Quand on sait qu'on va mourir ? Ce virus, ce sont des années de recherche, des années de lutte et des années d'échecs. Soudain, le médecin croisa ses doigts et posa son menton sur cet entrelacement. Ses yeux bleus nous regardait avec une détermination incroyable. La détermination dont on peut faire preuve lors des heures sombres. J'eus peur, une sale impression.
 
"- Vous le savez, cela fait longtemps que cette maladie est apparue. Cela fait autant de temps que nous la combattons. Il faut bien l'avouer, nous n'avons toujours pas obtenus les résultats escomptés. Enfin, jusqu'à peu.
- Il y a un remède !?"
Tu criais presque. Tes yeux s'étaient ravivés, ils étaient brillants tant tu étais heureux. Je sentais mes propres larmes monter. Le fléau vaincu, les gens qui revivent, l'espoir qui reviendrait. Un océan de douce espérance remplacerait les larmes salées qui y coulaient. Nos regards se mêlèrent, et avec les yeux, on se disait à quel point on étaient heureux. Nous pourrions tout construire, tout commencer comme nous l'espérions quelques jours plus tôt.
 
"- N'espérez pas. Pas encore."
Ces paroles furent les plus amères que j'ai jamais entendues. Le médecin savait à quel point elles étaient douloureuses, et je lus sur son visage qu'il en était désolé.
"- Nous ne savons pas par quoi est causée la dégénérescence qu'entraîne cette maladie. Nous en avons une idée, bien sûr mais rien de certain, et comme l'infection est particulière à l'homme, nous ne pouvons pas faire de test sur les animaux..."
 
Il laissa sa phrase en suspens. J'avais trop peur de comprendre pour oser dire quoi que ce soit.
"- Grâce à des autopsies réalisées sur les malades décédés nous avons obtenus quelques pistes. Ensuite, par analyse et simulation informatique, nous avons déterminés ce qui rend ce virus quasi-impossible à éradiquer et comment le vaincre. Nous avons découvert qu'au lieu de s'attaquer directement aux organes comme nous le pensions, il "prend le contrôle" du cerveau en l'assommant de molécules le rendant dépendant. C'est ce qui altère la concentration, l'un des premiers symptômes. Le cerveau n'étant plus capable de se passer du virus, il le laisse se reproduire librement en détruisant nos cellules par la même occasion. Voila ce qui cause la destruction chronique de nos organes.
Nous devons sevrer le cerveau en détruisant sa partie dépendante. Ce ne sont que quelques neurones, mais l'opération est tout de même risquée.
- Vous avez besoin d'un cobaye. Jeune, fort, atteint depuis peu, une aubaine. Qui sait, avec de la chance, il survivra peut-être."
Les mots m'avait échappés. Ma voix était rauque, empreinte d'une rage que je ne me connaissais pas. Il en était hors de question, j'étais venue ici pour que tu vives, pas pour risquer de te perdre encore plus vite.
 
"- J'accepte."
Je restais abasourdie devant ta réaction. Je vis ta détermination et ne la comprenais pas. Quand je te demandai pourquoi voulais-tu risquer ta vie pour si peu d'espoir, tu me repondis :
 
"De toute façons, je suis condamné. Mais j'ai une chance de m'en tirer, alors autant la tenter."
Tags : histoires, Amour, drame, maladie
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#Posté le jeudi 16 décembre 2010 15:23

Modifié le mercredi 22 juin 2011 09:01

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